mercredi 22 février 2012

ERP et gestion des processus


L’introduction d’un nouvel ERP ou son évolution ouvre l’opportunité de revoir les processus de l’entreprise.
En effet, cet outil impacte la gestion de production, la logistique, l’industrialisation,  les achats, les finances et souvent (du moins indirectement) la partie commerciale.
Il y a très peu de probabilité que l’on puisse trouver l’ERP (et ses paramètres) capable de coller aux besoins sans rien changer aux façons de travailler de l’entreprise.

De plus en plus les packages proposés sont des bases très polyvalentes qu’il va falloir paramétrer différemment d’une entreprise à une autre.
Dans le meilleur des cas, le fournisseur fournira des analystes chargés de traduire les souhaits de l’entreprise en paramétrage de l’outil.
Malheureusement, la palette de ces paramètres est telle que si les processus (façons de travailler) ne sont pas  parfaitement définis, il est très facile de laisser filer certains paramétrages.
Enfin, l’introduction de nouveaux outils sans travail préalable risque fort de se heurter à une phase de rejet très forte.

Face à cela, soyons proactifs !

Préparons l’arrivée de ce nouvel outil
  1. En analysant les processus actuels, en les décrivant s’ils ne le sont pas déjà :
  • Avec l’aide des acteurs, repérons les points forts et points à améliorer.
  •  Intéressons-nous au fonctionnement des interfaces (développement / industrialisation / production, achats / finances…) qui sont souvent des points de blocage
  •  N’oublions pas les scénarii non standards mais néanmoins bien réels : dépannage d’un composant par un autre, fabrication en module incomplet en attendant la pièce manquante….
  1. En bâtissant alors la façon de travailler « optimale », les processus que l’entreprise et ses forces vives souhaitent appliquer.
Maitrisant ainsi son fonctionnement interne, on se positionne comme  des interlocuteurs éclairés face aux analystes outil. L’entreprise peut alors s’approprier le paramétrage de l’ERP en validant les simulations proposées par rapport à ses processus. Effet collatéral, on devient aussi capable de spécifier les états de restitution (écrans ou imprimés) désirés.
La probabilité d’obtenir alors l’outil souhaité augmente considérablement. Enfin, les acteurs de ces processus ayant été écoutés et entendus, ils seront aussi moteurs pour assurer la validation de l’outil. La phase de rejet, de résistance au changement, sera alors très fortement diminuée (voire nulle).

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